O Anne
O Anne comme tu te comportes à travers le monde
Comme tu te découvres et te couvres
d’immensité… Un visage étrange
dans l’herbe de l’esprit tu as vu à ce qu’il paraît
épelant d’en haut de tout en haut le contour
du monde… Tu effectuais une migration par dessus des eaux et par dessus du temps / par dessus
des contrées arides et tu étais une révolue…
O Anne de vacances parmi les chênes superbes
séculaires parmi des statues des mosquées et
des arômes chères… Et tu as dis une grande phrase
courte : « pour moi la géographie signifie surtout
de l’âme » / ce détail si assorti
en captivité en chaînes sur la chaise électrique
et dans la place d’où commence le début…
et ne sois plus fâchée qu’au fond la géographie
comme la littérature peut être même l’histoire / même
l’une comme de « vrai casse-tête chinois » / Voilà comme ça « je sentais qu’on habite un globe, demie ciel,
demie eau, fixé dans l’espace par le rayon tendue
de notre regard »… Voilà comme parlaient les sphères
qui nous faisaient fusionner avec leur musique / avec nous
avec les héritiers de la civilisation actuelle…
Un visage multiplié sur les timbres… Un esprit réel…
Wouivre
Aussi celui qui nous a donné la vie et celui
qui nous a protégé de péché c’était le Saint Esprit
et c’était la Cathédrale de l’amour infatigable
Mon Dieu Toi celui qui existes
et qu’il nous faut exister
Mon Grand Dieu !…
L’Esprit de Soi, 1 nov. 1999
Les Lois de Socrate
On est ici sur la terre dans les eaux et dans l’air
dans l’innomé Esprit et couvrent
les Lois comme un rideau d’élévation de rédemption…
L’Espace et le Temps avant nous
et avant les faits
beaucoup plus tard est né Uruk
et Ghilgamesch comme nous dit la légende
il semble que lui il a existé comme existe
la vérité mais…
Les rêves-lois de Socrate sont nés
beaucoup plus avant de lui et de
n’importe quelle moralité !
Comme le livre
Aucun fil n’a pas tressailli dans les cheveux de
Socrate. Aucun signe ou signifié
au dessus des millénaires… Ce n’est que les sphères
rien qu’elles
méditant à nous
Mais qui pèse le calendrier et qui
prévoit son fin: les morts les vivants
ou ceux qui ne sont encor nés ? C’est possible que
Dieu sait et Miron Kiropol
Qui tout sait
Les sphères sont celles qui pensent
à nous dans le fier océan Graal
Cette brume sourde la fertilité
et le gazouillement qui nouent la lumière
Beaucoup trop tard le livre soupire d’espérance
en velours…
Avec Miron Kiropol en rêve à l’eglise de Béznéa, 2007
Mystère
A l’eglise russe seulement
s’il se fait que je tombe amoureux
je prendrais mon coeur dans les dents pour
une fille… et là seulement j’admirerais
come le Passé neige à travers les mots
Comme la balle s’enflamme dans l’ail de la vie
Mais moi j’examinerais toujours des semences-idées
des sphinx peut-être des astres et des lis
dans un brouillard générale d’un marché plein de fleurs
ramassant comme Hölderlin dans un endroit
et tout autour la sacralité de nous
Brûlure
La vie n’est qu’une brûlure eternelle
depuis notre enfance / avec des combustions tout à fait
nous avons larmoyé dans le destin
Dans le cimetière des mots il y a de grand tapage
et réconciliation : des Oiseaux-flèches des
Pays Chauds
Mon Dieu comme cette sintaxe enveloppe
une angélique sémantique et une nouvelle
brûlure…
Mon Dieu qu’on nous racommode avec Socrate !
Ciel
Trop haut était le ciel et
ni ne se voyait… Alors
comment peut-on savoir les battements du coeur… Le Prof. Ion Comănescu avait mit le problème au fond
C’était juste un sujet de recherches…
Eminence professeur !…
Oradéa, le 3 juin 2007
Vision
Aux candidats pour les élections universitaires
Quel diable vraiment
est monté à travers nous vers les Cieux
près de Monsieur Jésus Christ
est monté et mange
dans la même équipe sa nourriture
avec la même équipe il se promène
et il atténue son ascension vers le vide total
Qui est le ministre de la Divinité
pour qu’il vienne voir et pour qu’il crée
qu’il éface la sottise qui pèse !
5 septembre 2007
Septembre
Au poète George Astaloş
En septembre l’Un est le Dieu même
le Bien monté dans la lumière entière
du Soleil et du Cosmos de l’abîme
si varié / cisélé en pierre
de tout ce qui est vivant dans un monde – pas monde
dans la vie et dans la mort
En septembre je crois que j’aille vers Liège
pour la première fois avec l’Un / en vol avec
l’oiseau bleu / avec la sainte mère
avec le bébé et le Dieu / je crois que
avec le Dieu / avec
le plein et le vide
Le Bien donné et accompli
dissipé dans l’espace
toujours régénéré !…
J’allais du Bien vers
Moi / du Mal vers
Moi. Maintenant je Te remercie aussi
mille fois . Amin !
Béznéa, le 6 septembre 2007
Traduceri de Coca SOROCEANU