Ioan ŢEPELEA

O Anne

O Anne comme tu te comportes à travers le monde

Comme tu te découvres et te couvres

d’immensité… Un visage étrange

dans l’herbe de l’esprit tu as vu à ce qu’il paraît

épelant d’en haut de tout en haut le contour

du monde… Tu effectuais une migration par dessus des eaux et par dessus du temps / par dessus

des contrées arides et tu étais une révolue…

O Anne de vacances parmi les chênes superbes

séculaires parmi des statues des mosquées et

des arômes chères… Et tu as dis une grande phrase

courte : « pour moi la géographie signifie surtout

de l’âme » / ce détail si assorti

en captivité en chaînes sur la chaise électrique

et dans la place d’où commence le début…

et ne sois plus fâchée qu’au fond la géographie

comme la littérature peut être même l’histoire / même

l’une comme de « vrai casse-tête chinois » / Voilà comme ça « je sentais qu’on habite un globe, demie ciel,

demie eau, fixé dans l’espace par le rayon tendue

de notre regard »… Voilà comme parlaient les sphères

qui nous faisaient fusionner avec leur musique / avec nous

avec les héritiers de la civilisation actuelle…

 

Un visage multiplié sur les timbres… Un esprit réel…

 

 

Wouivre

 

Aussi celui qui nous a donné la vie et celui

qui nous a protégé de péché c’était le Saint Esprit

et c’était la Cathédrale de l’amour infatigable

Mon Dieu Toi celui qui existes

et qu’il nous faut exister

Mon Grand Dieu !…

L’Esprit de Soi, 1 nov. 1999

 

 

 

Les Lois de Socrate

 

On est ici sur la terre dans les eaux et dans l’air

dans l’innomé Esprit et couvrent

les Lois comme un rideau d’élévation de rédemption…

 

L’Espace et le Temps avant nous

et avant les faits

beaucoup plus tard est né Uruk

et Ghilgamesch comme nous dit la légende

il semble que lui il a existé comme existe

la vérité mais…

 

Les rêves-lois de Socrate sont nés

beaucoup plus avant de lui et de

n’importe quelle moralité !

 

 

Comme le livre

 

Aucun fil n’a pas tressailli dans les cheveux de

Socrate. Aucun signe ou signifié

au dessus des millénaires… Ce n’est que les sphères

rien qu’elles

méditant à nous

 

Mais qui pèse le calendrier et qui

prévoit son fin: les morts les vivants

ou ceux qui ne sont encor nés ? C’est possible que

Dieu sait et Miron Kiropol

Qui tout sait

 

Les sphères sont celles qui pensent

à nous dans le fier océan Graal

Cette brume sourde la fertilité

et le gazouillement qui nouent la lumière

Beaucoup trop tard le livre soupire d’espérance

en velours…

                             Avec Miron Kiropol en rêve à l’eglise de Béznéa, 2007

 

 

Mystère

 

A l’eglise russe seulement

s’il se fait que je tombe amoureux

je prendrais mon coeur dans les dents pour

une fille… et là seulement j’admirerais

come le Passé neige à travers les mots

 

Comme la balle s’enflamme dans l’ail de la vie

Mais moi j’examinerais toujours des semences-idées

 

des sphinx peut-être des astres et des lis

dans un brouillard générale d’un marché plein de fleurs

 

ramassant comme Hölderlin dans un endroit

et tout autour la sacralité de nous

 

 

Brûlure

 

La vie n’est qu’une brûlure eternelle

depuis notre enfance / avec des combustions tout à fait

nous avons larmoyé dans le destin

 

Dans le cimetière des mots il y a de grand tapage

et réconciliation : des Oiseaux-flèches des

Pays Chauds

Mon Dieu comme cette sintaxe enveloppe

une angélique sémantique et une nouvelle

brûlure…

Mon Dieu qu’on nous racommode avec Socrate !

 

 

Ciel

 

Trop haut était le ciel et

ni ne se voyait… Alors

comment peut-on savoir les battements du coeur… Le Prof. Ion Comănescu avait mit le problème au fond

C’était juste un sujet de recherches…

 

Eminence professeur !…

 

Oradéa, le 3 juin 2007

 

 

Vision

                    Aux candidats pour les élections universitaires

 

Quel diable vraiment

est monté à travers nous vers les Cieux

près de Monsieur Jésus Christ

 

est monté et mange

dans la même équipe sa nourriture

avec la même équipe il se promène

et il atténue son ascension vers le vide total

 

Qui est le ministre de la Divinité

pour qu’il vienne voir et pour qu’il crée

 

qu’il éface la sottise qui pèse !

 

5 septembre 2007

 

 

 

Septembre

 

Au poète George Astaloş

 

En septembre l’Un est le Dieu même

le Bien monté dans la lumière entière

du Soleil et du Cosmos de l’abîme

si varié / cisélé en pierre

de tout ce qui est vivant dans un monde – pas monde

dans la vie et dans la mort

 

En septembre je crois que j’aille vers Liège

pour la première fois avec l’Un / en vol avec

l’oiseau bleu /  avec la sainte mère

avec le bébé et le Dieu / je crois que

avec le Dieu / avec

le plein et le vide

Le Bien donné et accompli

dissipé dans l’espace

toujours régénéré !…

J’allais du Bien vers

Moi / du Mal vers

Moi. Maintenant je Te remercie aussi

mille fois . Amin !

Béznéa, le 6 septembre 2007

 

Traduceri de Coca SOROCEANU