CARIATIDELE / LES CARIATIDES
(Sonetele greceşti, 2002, p. 50)
Colonnes d’ appui, piliers de soutènement
Sculptés en forme de vierges fragiles
Que l’ on croirait telles les bougies de cire
Qui redeviennent éternité lentement.
N’ ayant de pair, elles symbolisent
La section d’ or – une norme de beauté –
Ce sont les ailes qui leur manquent pour s’envoler
Et pour hisser aux cieux l’ énorme frise.
Ces belles esclaves ressemblent au dieu Atlas :
Elles ne soutiennent, comme lui, la voûte céleste,
Mais l’ Espérance, l’ unique qui s’ enchasse
Au fond du coffre de Pandore et reste …
Vous, Cariatides, Muses sans voix, hélas,
Vous resteriez sur l’ Acropole sans nul geste ?…
Athènes, le 5 septembre 2001
Version française par Constanţa NIŢĂ