LE POÈME DE LA MOITIÉ QUI FORME L’ENTIER
J’ai cherché dans tous les recoins
de mon être,
dans tous les prés étendus,
une petite trace qui mène jusqu’à toi
Quelques miettes d’un truc
qui me donnent l’espoir et la hardiesse
d’aller plus loin,
de dépasser toute attente
dans une désillusion ou bien
dans un inespéré salut
où la solitude trouve toujours son refuge
Je ne t’ai pas trouvée là- bas
où mes recherches ont échoué
Tu m’attendais au-delà de moi-même
la table ouverte
avec ton sourire à même de désermer
toute armée de conquérants.
Tu étais la moitié de mon entier
telle la moitié de la Lune
(même invisible, quand même elle existe ).
POEME DÉBLAYÉ POUR QUE L’AMOUR SORTE À LA SURFACE
Je m’avance vers toi,
flamme dévorante,
cherchant des offrandes
ou des accords cachés
(tels que la mort pour l’amour
ou la découverte du coeur
dans le glacier des lointains )
Je m’avance vers toi
pareillement à l’approche
de la naissance à côté de la mort
marchant sur la pointe des pieds
pour que le silence qui se fait
tout autour de l’amour
ne soit pas troublé.