Frisson d’automne (Emoţie de toamnă)
L’automne est venu, couvre-moi le cœur
de quoi que ce soit,
de l’ombre d’un arbre
ou mieux
de ton ombre à toi.
J’ai peur de ne plus te voir
et que bientôt
des ailes me pousseraient
jusqu’aux cieux,
que tu vas te cacher
dans un œil étranger
et qu’il se fermerait
par une feuille de rosier.
Alors je me tais
et je m’approche des pierres,
je prends les mots et je les noie d’azur,
je siffle à la lune,
je la lève pour en faire
l’image d’un grand amour.